BIOGRAPHIE- ACTIVITÉ SCIENTIFIQUE - LIGNE DE RECHERCHE


Docteur en médecine. Neuropsychiatre. Né le 21 04 1924 à Paris ( voir: Dictionnaire biographique européen, The International Who’s Who, et le Who’s Who in the World) - Décédé le 27 Août 2021 à Paris - Enterré au cimetière parisien de Bagneux (div 60 - 16)

Activité Scientifique

Essentiellement centrée sur la recherche clinique, méthodologique, épistémologique et interdisciplinaire en psychiatrie.

Après un internat en hôpital psychiatrique et en hôpital général, contribution en 1950 à la création du Centre national d’orientation des Prisons de Fresnes; développement pendant quinze ans d’une connaissance en psychiatrie pénitentiaire.

Dès 1951, participation à la fondation du premier service libre de psychiatrie en hôpital général, au Centre Médico-Chirurgical Foch de Suresnes. Nommé ultérieurement médecin-chef de cette unité, il l’a dirigée pendant près de trente ans.

Membre de plusieurs sociétés psychiatriques, philosophiques, scientifiques, françaises et étrangères. Membre de l’Académie Européenne Interdisciplinaire des Sciences. Président, puis durant quinze ans Secrétaire général de la Société Médico-Psychologique, il a organisé chaque année des colloques en France et à l'étranger (Europe, Amérique du Nord et du Sud, Maghreb).

L’objectif général poursuivi a été la recherche d’un statut plus scientifique pour la psychiatrie. À cet effet, une collaboration étroite fut entreprise  pendant de nombreuses années avec le biochimiste Axel Randrup au SCT Hans Hospital de Roskilde au Danemark (Centre international de recherche interdisciplinaire en psychiatrie)  puis avec  le logicien suisse Jean-Blaise Grize, Professeur à l’Université de Neuchâtel, et plus récemment avec l'informaticien Alain Cardon du CNRS, Professeur des universités.


Ligne de recherche

Elle s'est traduite par plus de 250 articles, mémoires et communications en des revues spécialisées, ainsi que par une suite continue d'une vingtaine d'ouvrages individuels et collectifs approfondissant progressivement la connaissance des troubles mentaux et du fonctionnement psychique, et visant finalement une nouvelle psychiatrie.  

Plusieurs de ces ouvrages ont été traduits à l'étranger (italien, portugais, espagnol, japonais).

Deux d''entre eux ont été distingués par l’Académie Nationale de Médecine : Prix Ritti, 1972, et l’Académie Française : Prix Bordin, 1973.

Après avoir transposé les maladies mentales en processus psychopathologiques et établi un glossaire de cette discipline, une approche méthodologique et épistémologique a permis de préciser une méthode d’observation originale fondée sur la théorie logico-mathématique des ensembles : la méthode systémale.

Cette méthode a incité l’auteur à reformuler la nosologie psychiatrique en étudiant les troubles mentaux à partir des notions de niveaux d’organisation, d’intégration, de communication et d’autorégulation, puis à ouvrir la psychiatrie à l’interdisciplinarité. L’une des conséquences en a été le développement du processus de connaissance et une approche nouvelle des grandes instances psychiques concernant notamment : l’activité psychique, la conscience et l’esprit.

Cette méthode l’a ensuite conduit à recourir à la théorie mathématique des catégories. À la conception en processus a dès lors succédé une conception en flux psychiques perturbés fondés sur des liens simples et complexes, permettant ainsi un affinement du soubassement des troubles.

Une ouverture sur une informatique constructiviste (élaborée par A. Cardon) s’en est alors suivie, permettant notamment un rapprochement avec les automatismes psychiques.

Ces divers travaux ont ainsi conduit à reformuler une psychiatrie générale unitaire fondée sur les flux énergétiques sous-jacents, dépassant une simple adjonction et suscitant une fusion des connaissances acquises en ce domaine.

L’orientation de cette ligne de recherche a finalement abouti à un renouvellement des paradigmes en psychiatrie. L’étude du trouble mental se développe ainsi non seulement à partir de ses apparences, mais aussi en essayant de préciser ses infrastructures cachées.

Un regard nouveau est dès lors porté sur la psychiatrie. Il implique une réorientation résolument tournée vers une interdisciplinarité. Il vise une reformulation de cette discipline en proposant des modélisations nouvelles du trouble mental et du fonctionnement psychique, à partir de notions issues de disciplines plus rigoureuses : logique des contraires, théorie ensembliste, théorie des catégories, constructivisme informatique, compatibilité électromagnétique, sans pour autant omettre la subjectivité du patient et ses relations avec les domaines esthétiques et éthiques. Le champ d’étude psychiatrique devient alors largement ouvert, promis à une extension continue des connaissances et à des traitements plus ciblés, permettant aussi de résoudre ses énigmes persistantes et de développer l’humanisme qui en fut à l’origine.

 

 




 

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